Le Conseil de l’Union européenne a approuvé une série de conclusions qui témoignent que l’UE est déterminée à travailler au renouvellement et au renforcement du partenariat stratégique qu’elle entretient avec son voisinage méridional. Le but est d’affronter les défis communs, de saisir les opportunités communes et de débloquer les possibilités économiques de la région pour le bien de sa population.

L’une des priorités communes, qui est également la pierre angulaire du nouvel agenda pour la Méditerranée en matière d’innovation, est de favoriser la relance socioéconomique durable sur le long terme et la création d’emplois dans le voisinage méridional. L’Union européenne et ses partenaires du voisinage méridional peuvent, ensemble, créer de grandes opportunités de développement durable à partir des défis liés au climat et à l’environnement, mais aussi à partir de la transition numérique, et ainsi participer à une transition verte, juste et inclusive. L’UE utilisera tous les instruments disponibles, notamment l’IVCDCI-L’Europe dans le monde et le Fonds européen pour le développement durable Plus (FEDD+). Pour atteindre ses objectifs, elle collaborera avec les institutions financières, en portant une attention spéciale à la dimension humaine et aux opportunités proposées aux jeunes.
Pour la stabilité sur le long terme, la sécurité et le développement durable dans la région, l’UE estime également que la bonne gouvernance, la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, les institutions démocratiques et l’état de droit sont essentiels. Elle intensifiera son engagement dans ces domaines et s’efforcera d’agir encore plus efficacement pour prévenir et résoudre les conflits, mais aussi pour collaborer sur des sujets tels que la sécurité, la migration et les capacités de préparation et de réponse des systèmes de santé.
L’Union européenne a l’intention d’améliorer le dialogue politique dans toute la Méditerranée par l’organisation de réunions annuelles visant à analyser les progrès réalisés dans la mise en application du nouvel agenda pour la Méditerranée, auxquelles participeront des ministres des Affaires étrangères des États membres, ainsi que des partenaires du voisinage méridional.
Les principales conclusions sont les suivantes :
1. L’Union européenne et ses partenaires du voisinage méridional partagent une priorité stratégique commune et un intérêt fondamental : un voisinage méridional démocratique, prospère, plus stable et plus vert. Les défis à l’échelle mondiale et régionale se sont multipliés et ont mis en évidence l’interdépendance de l’UE et de son voisinage méridional. Ce n’est que par une action plus importante, dans un esprit de partenariat et de copropriété, que les objectifs fixés à Barcelone il y a 25 ans pourront être atteints, apportant paix, stabilité et prospérité aux habitants de la Méditerranée.
2. Le Conseil, rappelant les conclusions du Conseil européen de décembre 2020 et la déclaration des membres du Conseil européen du 26 février 2021, réaffirme sa détermination à travailler au renouvellement et au renforcement du partenariat stratégique que l’UE entretient avec ses partenaires méridionaux, dans le but d’affronter les défis communs, de saisir les opportunités communes et de débloquer les possibilités économiques de la région. Il s’engage à effectuer ce travail avec les pays partenaires, à partir de la réflexion conjointe avec les partenaires du voisinage méridional initiée le 26 novembre 2020 à Barcelone, lors de la réunion ministérielle UE-Voisinage méridional.
3. La pandémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur l’Union européenne et ses partenaires du voisinage méridional, avec des conséquences négatives sur la santé des citoyens comme sur leurs moyens de subsistance. La région de la Méditerranée est également reconnue comme l’une des zones les plus touchées par le changement climatique. L’accélération de la désertification, la pénurie d’eau et la hausse des températures l’ont déjà fortement affectée. Ces crises ont mis en relief l’interdépendance croissante au sein de la région méditerranéenne, mais aussi le besoin d’améliorer la résilience commune et de créer de nouvelles opportunités pour une collaboration plus étroite. Parallèlement aux nouvelles opportunités des transitions écologiques et numériques, cela ouvre de nouvelles possibilités qui permettront de développer un agenda positif pour le partenariat.
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