Le Conseil a renouvelé, sans changement, la liste dite « Liste des terroristes identifiés par l’Union européenne », qui répertorie les personnes, groupes et entités faisant l’objet de mesures restrictives dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Les 13 personnes et 21 groupes et entités figurant sur la liste font l’objet d’un gel de leurs fonds et autres avoirs financiers dans l’UE. En outre, il est interdit aux opérateurs de l’UE de mettre des fonds et des ressources économiques à leur disposition.
Le Conseil a établi la liste pour la première fois en application de la résolution 1373/2001 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui faisait suite aux attentats terroristes du 11 septembre 2001. Il révise la liste à intervalles réguliers et au moins tous les six mois, sur la base d’informations concernant des faits nouveaux et des développements liés aux désignations.
Ce régime de sanctions est indépendant du régime de l’Union qui met en œuvre les résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) du Conseil de sécurité de l’ONU. Il vise Al-Qaïda et ISIL/Daesh et permet également à l’Union européenne d’appliquer des mesures restrictives, de manière autonome, à ISIL/Daesh et Al-Qaïda ainsi qu’aux personnes et entités qui leur sont associées ou qui les soutiennent.
Comme cela a déjà été exprimé dans différents médias, la lutte contre le terrorisme est une priorité de l’UE. Les États membres collaborent étroitement pour prévenir les attaques terroristes et assurer la sécurité des citoyens. L’Union travaille sur différents aspects, tels que la prévention de la radicalisation, la liste des terroristes de l’UE, l’échange d’informations, le rôle du coordinateur pour la lutte contre le terrorisme de l’UE, les actions visant à mettre fin au financement du terrorisme, le contrôle des armes à feu, la numérisation de la coopération judiciaire, les mesures visant à lutter contre les combattants terroristes étrangers et la coopération avec les pays non membres de l’UE.
Suite à une série d’attentats depuis 2015, l’Union européenne a pris diverses mesures pour tenter d’enrayer le terrorisme.
Bien que la responsabilité de la lutte contre la criminalité et de la sauvegarde de la sécurité incombe en premier lieu aux États membres, les attentats terroristes de ces dernières années ont montré qu’il s’agit également d’une responsabilité commune qu’ils doivent assumer conjointement. L’UE contribue à la protection de ses citoyens en agissant en tant que forum de coopération et de coordination principal entre les États membres.
La radicalisation n’est pas un nouveau phénomène, mais elle est devenue une menace beaucoup plus sérieuse ces dernières années.
Les technologies de communication en ligne ont permis aux terroristes de communiquer plus facilement au-delà des frontières et ont amplifié la propagande terroriste et la propagation de l’extrémisme.
Les autorités compétentes des États membres ont le pouvoir d’adresser aux fournisseurs de services des injonctions de retrait qui peuvent les obliger à retirer les contenus terroristes ou à désactiver l’accès à ces contenus dans un délai d’une heure.
L’échange efficace d’informations entre les autorités policières, judiciaires et de renseignement des États membres est essentiel pour lutter contre le terrorisme, traquer les combattants étrangers et s’attaquer à la criminalité organisée.
Le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme constituent également une préoccupation majeure pour le système financier de l’UE et la sécurité de ses citoyens.
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