Opération de police internationale contre la pollution marine

336.- contaminacioUne opération de police internationale impliquant 61 pays a identifié des milliers d’activités illicites à l’origine de la pollution marine, ainsi que des centaines de délits environnementaux et de graves cas de pollution dans le monde.

L’opération, dénommée 30 Days at Sea 2.0, et menée à bien fin 2019, a réuni plus de 200 autorités de contrôle du monde entier dans le cadre d’actions concertées sur tous les continents. La campagne européenne 30 Days at Sea 2.0 a été organisée en coopération avec Europol et Frontex.

Les résultats d’opérations préliminaires ont permis de détecter plus de 3 000 infractions au cours d’environ 17 000 inspections, ce qui témoigne de l’étendue mondiale de la criminalité liée à la pollution marine.

Il convient de noter que les infractions, telles que les rejets illégaux en mer, rivières et zones côtières, ont principalement été commises pour éviter les coûts liés au respect des lois environnementales.

Dans le cadre de l’opération 30 Days at Sea 2.0, Interpol a accueilli un centre de commandement opérationnel (OCC) à Singapour, l’objectif étant de se concentrer sur le commerce illégal des déchets plastiques, une grave menace pour la sécurité du milieu marin. L’OCC a réuni des pays clés afin de mener des enquêtes sur des cas d’exportation ou d’importation illégale de déchets plastiques.

Interpol a joué le rôle de coordinateur d’actions efficaces pour plusieurs agences internationales, afin d’aider les pays concernés à lutter contre ce grave délit de pollution.

Frontex a contribué à contrôler et à patrouiller la Méditerranée à l’aide de ses avions et navires impliqués dans des opérations maritimes conjointes.

L’opération a également permis de développer de nouvelles équipes de travail au sein des agences nationales de certains pays, ce qui a en retour stimulé les résultats opérationnels et les mécanismes de coopération durables.

Le Bureau central d’Interpol à Abuja (Nigéria) a coordonné les actions de plusieurs autorités au moyen d’un groupe de travail créé pour inspecter les raffineries de pétrole illégales, responsables de graves fuites de pétrole qui polluent les voies navigables du pays.

Les informations échangées entre la Malaisie et les Pays-Bas ont permis aux autorités d’identifier le pays d’origine de sept conteneurs de déchets plastiques envoyés illégalement depuis la Belgique via Hong Kong, ainsi que d’initier leur rapatriement.

Dans le cadre de l’opération, certains pays ont renforcé leur engagement collectif à lutter contre la délinquance et la pollution plastique au moyen de campagnes de sensibilisation et d’actions sur le terrain.

L’Équateur a mené une campagne de collecte de déchets plastiques dans les îles Galápagos, patrimoine mondial de l’Unesco, dans le cadre de laquelle plus de 600 kg de déchets ont été collectés.

Les autorités indonésiennes ont lancé une campagne de sensibilisation du public à l’objectif de la campagne, renforcée par des messages de la police, afin de lutter contre la pollution marine.

Les hashtags #PollutionCrime et #30DaysatSea sur Twitter fournissent plus d’informations sur les opérations mentionnées ici.

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