Un allemand sur quatre est victime de délits sur Internet

L’Office fédéral allemand de la sécurité des technologies de l’information (https://www.bsi.bund.de/DE/Home/home_node.html) a publié les résultats d’un sondage en ligne mené au mois d’avril 2019 auprès de 2 000 personnes âgées de 16 à 69 ans[1]. Parmi les personnes interrogées, 24 % déclarent avoir été victimes d’un délit sur Internet, et 29 % considèrent le risque d’être victime d’un délit « digital » comme « très élevé » ou « élevé ».

Plus précisément, 36 % disent avoir été victimes d’une fraude en achetant en ligne, 28 % de hameçonnage, 26 % d’un virus ou d’un cheval de Troie, 18 % d’une usurpation d’identité, 13 % d’un logiciel extorqueur et 13 % de cyberharcèlement, et certaines personnes interrogées ont même déclaré avoir été victimes de plusieurs types de délits.

Pourtant, 61 % d’entre elles ont indiqué qu’elles utilisaient déjà un antivirus, 58 % des mots de passe sécurisés et 52 % un pare-feu. En outre, 36 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles installaient toutes les mises à jour logicielles immédiatement, 32 % qu’elles modifiaient leur mot de passe régulièrement et 19 % qu’elles communiquaient par e-mail de façon cryptée (plusieurs réponses étaient possibles). En conséquence, 73 % affirment rechercher des informations en matière de sécurité sur Internet. Pour cela, 24 % consultent le site de l’Office fédéral allemand de la sécurité des technologies de l’information, et 47 % ceux de la police. Seulement 34 % affirment ne jamais avoir entendu parler de ces sites web.

Les tranches d’âge qui déposent le plus de réclamations sont celles des 60-69 ans (41 %) et des 50-59 ans (40 %). Les 16-29 ans et les 30-39 ans sont celles qui en déposent le moins (23 %). Les tranches d’âge qui s’informent le plus sur Internet sont également celles des 50-59 ans (38 % de façon régulière et 40 % en cas de problème) et des 60-69 ans (37 % et 38 %). Le sujet le plus recherché sur Internet est celui des banques en ligne (62 % des personnes interrogées). Bien que la plupart des personnes interrogées aient déjà entendu parler de mesures de prévention, seule une minorité les prend en compte et les consulte régulièrement (9 %).

Parmi les personnes qui ont déjà été des victimes « du numérique », les mesures de protection les plus fréquentes sont la mise à jour du pare-feu (50 %), l’amélioration de la sécurité des mots de passe (44 %) et la mise à jour de l’antivirus (40 %).

[1] Voir https://www.bsi.bund.de/SharedDocs/Downloads/DE/BSI/Digitalbarometer/Digitalbarometer-ProPK-BSI_2019.pdf?__blob=publicationFile&v=3

_____

Aquest apunt en català / Esta entrada en español / This post in English

Deixa un comentari