Frontex applique les derniers systèmes de lutte contre la falsification de documents

L’Agence européenne de garde-frontières et garde-côtes (Frontex, 2004) aide les États membres de l’UE et les pays associés à l’espace Schengen à gérer les frontières extérieures et contribue à l’harmonisation des contrôles frontaliers entre pays de la Communauté. L’agence facilite la coopération entre les autorités frontalières de chaque pays de l’UE en apportant soutien technique et expérience.

D’après la Commission relative à l’application du plan d’action pour renforcer la lutte de l’Union européenne contre les fraudes liées aux documents de voyage, un rapport technique est en cours d’élaboration depuis 2018, portant sur des normes de systèmes d’inspection. En soutien à cette initiative, Frontex développe une méthodologie pour évaluer et analyser le rendement des dispositifs de contrôle de documents.

L’intensification du soutien opérationnel du Centre d’excellence de Frontex pour la lutte contre la fraude documentaire, en fonctionnement depuis février 2018, est un facteur de réussite clé. Ce centre envoie du personnel de Frontex dans des opérations sur le terrain aux frontières extérieures, collabore à l’échange d’informations sur la falsification de documents et prévoit la création d’un Bureau de lutte contre la falsification qui fournira un soutien technique et opérationnel permanent pour le contrôle de documents. De plus, il gère le groupe d’experts sur le contrôle de documents afin de coordonner le soutien général apporté aux États membres dans la détection de faux documents et travaille en étroite collaboration avec le groupe d’experts horizontal sur la fraude documentaire, créé dans le cadre du cycle d’intervention de l’UE 2018-2021 pour désarticuler des réseaux d’organisations criminelles se livrant au trafic de documents faux et falsifiés. Le centre est en passe d’achever une nouvelle proposition de format normalisé d’alertes.

D’autre part, pour ce qui est de l’amélioration de la collecte de données sur le phénomène de la fraude documentaire, Frontex gère le réseau d’analyse des risques de l’Union européenne concernant la fraude aux documents (EDF-RAN) et collecte des informations sur les identités et faux documents, détectées aux frontières extérieures et lors de mouvements à l’intérieur de l’espace UE/Schengen.

En ce qui concerne la promotion des activités de formation dans de nouveaux domaines liés à la falsification de documents, Frontex, en partenariat avec le Centre d’identification de l’Academy Eindhoven (Pays-Bas), développe un cursus pilote sur la reconnaissance de l’identité, qui comprend des références à la gestion de l’identité, à la technologie des puces, à la biométrie et aux moyens de détection de la fraude numérique.

La tâche principale du Centre d’excellence de Frontex est de soutenir la lutte contre la fraude documentaire dans des opérations conjointes. Ce dernier a créé en 2018 une nouvelle proposition de format normalisé d’alertes. Pour l’heure, Frontex a développé un manuel de référence pour garde-frontières, contenant des images de passeports, cartes d’identité et visas, les aidant à déterminer si le document qu’ils ont sous les yeux est authentique au faux.

Le 25 mars 2019 se sont déroulées des journées sous l’intitulé Frontex Document Olympics, au cours desquelles des experts en documents de toute l’Europe ont participé aux premiers « Jeux olympiques » de Frontex. Cette compétition consistait à détecter le plus grand nombre de faux documents par minute, et cela en participant à deux scénarios, dont la vérification de documents de voyage dans un aéroport, ainsi que d’autres documents de soutien fournis par des immigrants illégaux (tels qu’actes de naissance ou de mariage), à un point d’accès public.

https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2018:0696:FIN:ES:PDF

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