La violence en Angleterre et au Pays de Galles, enregistrée par les services d’assistance sanitaire en 2014

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En collaboration avec le groupe de recherche sur la violence de l’université de Cardiff, le National Violence Surveillance Network fait le suivi de l’évolution des incidents violents en s’appuyant sur les données des services d’urgence, des unités d’accueil de blessés légers et autres services de garde. Pour l’étude de 2014, le travail s’est effectué sur un échantillon de 117 établissements d’Angleterre et du Pays de Galles. Au préalable, la plupart de ces établissements avaient été agréés comme collaborateurs du réseau. Dans tous les cas, il devait s’agir d’établissements ayant prouvé qu’ils respectaient scrupuleusement le règlement relatif à la protection des données personnelles.

Après qu’un blessé arrive dans un établissement médical, on lui demande ce qui a causé sa blessure. Si quelqu’un déclare avoir été victime de violence, un chapitre à part est ouvert : on y enregistre l’heure, la date et le lieu de l’incident, ainsi que des renseignements sur les moyens utilisés et sur les agresseurs. Aucune donnée personnelle n’est saisie.

En 2014, d’après cette étude, on estime à 211 514 le nombre de personnes accueillies par des établissements médicaux d’Angleterre et du Pays de Galles suite à des actions violentes. Ce chiffre révèle une baisse estimée de 22 995 personnes par rapport à l’année précédente (près de 10 %) et une baisse de 101 519 personnes par rapport à 2010. De fait, les incidents violents enregistrés via les établissements médicaux révèlent une baisse permanente (sauf en 2008) depuis 2001. Le groupe pour qui la victimation est la plus élevée est, comme d’habitude, celui des hommes de 18 à 30 ans. Les actions violentes ont eu principalement lieu le samedi et le dimanche, et pendant les mois de mai et de juillet.

Ces données coïncident avec celles de la British Crime Victimisation Survey, qui, sur la période octobre 2013 – septembre 2014, a détecté une baisse de 11% de la délinquance violente. En revanche, les statistiques policières de cette dernière période présentent une augmentation de 16% des délits violents (40 des 43 corps policiers affichent des augmentations). Cette différence entre les données a généré un débat quant à ses causes, qui sembleraient indiquer un changement de critère de la police lorsqu’elle enregistre ce type d’incidents.

Pour une information plus détaillée, vous pouvez consulter le document en entier.

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